Je t’aime, moi non plus

C’est ce qui me saute à l’esprit quand j’entends logiciel libre et le mot France dans une même phrase. Pourtant, malgré la loi HADOPI et l’acharnement du gouvernement et de quelques acteurs privés sur le déclin, elle est bien championne du monde de l’open source. C’est le résultat de plusieurs études* qui placent la France devant l’Allemagne, la Chine, Le Royaume Unis et les USA. Des études qui viennent tordre le coup à un tas de préjugé, comme celui ci :

Les entreprises sont frileuses où ne veulent pas passer aux logiciel libres

FAUX. Elles n’y ont tout simplement pas véritablement réfléchi. En France, plus de 60% des DSI contactées ont affirmées que leur organisation avait adopté un logiciel open source à ce jour. Peut être plus facile à faire qu’a dire ? Combien d’entreprises ou collectivités passent en catimini aux logiciels libres ?

Le site workswhitu.com essaye de recenser les entreprises, collectivités et organisations qui déclarent utiliser Ubuntu. Mais ce n’est d’une partie émergé, Ubuntu est une très petite partie d’un énorme écosystème.

Autre préjugé :

linux n’est pas prêt pour le grand public

FAUX. Plusieurs distributions et logiciels libres sont déjà grandement plébiscités par le grand public. Les solutions gnu/linux et autres logiciels libres sont massivement utilisé chaque jour même sans le savoir par un nombre grandissant de personnes. À coté d’Ubuntu, on peut citer Firefox, Openoffice, le nouveau Android et toutes les box que l’on utilise pour se connecter à Internet. Il y a aussi les 4 000 visiteurs qui passent à Paris en deux jours aux ubuntu-party histoire de découvrir et s’informer.

Oui, schizophrénie. Quand on voit la gendarmerie nationale, l’assemblée nationale française, le ministère de l’agriculture, l’INRA (L’institut national de recherche en informatique et automatique) pousser dans le sens contraire du gouvernement qui lui cherche à filtrer, contrôler l’internet français.

L’internet français seulement, à en croire Barack Obama qui est juste le président des états unis, ce n’est pas une bonne chose.